C’est une fierté pour notre fondation d’avoir pu contribuer à la traduction d’une sélection d’écrits du grand compositeur japonais Tôru Takemitsu.
Grâce aux éditions Symétrie le lecteur français pourra découvrir un aspect méconnu de l’œuvre de Takemitsu : son travail d’écriture.
4ème de couverture
"Figure majeure de la création musicale au cours de la seconde moitié du XXe siècle, Tôru Takemitsu (1930-1996) attachait aussi une grande importance à l’écriture qu’il a pratiquée tout au long de sa vie, passant du manifeste esthétique au récit littéraire, de l’analyse musicale au portrait, de l’aphorisme à l’essai développé.
Proche de personnalités telles qu’Isamu Noguchi, Akira Kurosawa, Jasper Johns ou Kenzaburô Ôe, Takemitsu ne se limite pas au cadre musical dans ses écrits : on est frappé par la variété et la richesse des centres d’intérêts du compositeur, bien au-delà de la confrontation entre Orient et Occident à laquelle son nom a souvent été associé. Les textes de Takemitsu sont une traversée de la mémoire, des émotions, des mondes artistiques et musicaux. Son art de la métaphore, ancré dans la perception, réticent à la généralisation théorique, résonne aujourd’hui avec force. Ces écrits témoignent aussi bien de la vie créative du compositeur que d’une grande richesse culturelle et artistique du Japon de la seconde moitié du XXe siècle.
La sélection minutieuse des textes présentés, traduits et annotés dans cet ouvrage permettra au lecteur francophone de découvrir sous un nouveau jour l’univers esthétique d’un compositeur qui, bien que joué et célébré depuis longtemps en Occident, s’avère mal connu."
Wataru Miyakawa est musicologue et compositeur, professeur assistant à l’université de Meiji. Il est l’auteur d’une thèse de doctorat sur l’œuvre de Tôru Takemitsu (Harmattan).
Véronique Brindeau enseigne l’histoire de la musique japonaise à l’Institut national des langues et civilisations orientales. Auteur d’essais et de traductions du japonais, elle a été lauréate de la Villa Kujoyama à Kyôto.
Préface de Kenzaburô Ôe traduite par Antonin Bechler