Musée des Arts décoratifs et du Design (madd-bordeaux)

Le musée des Arts décoratifs et du Design (madd-bordeaux) est installé dans un hôtel particulier construit entre 1775 et 1779 pour le conseiller au parlement Pierre de Raymond de Lalande. Cette maison va changer de statut au fil du temps. En 1880, elle est rachetée par la Ville qui y installe tout d’abord les services de police et y construit une prison à l’arrière, à la place du jardin. Puis la Ville établit un premier musée d’Art ancien en 1924 qui sera transformé en musée des Arts décoratifs en 1955. En 1984, le musée est réaménagé pour évoquer une riche demeure aristocratique, emblématique du siècle des Lumières bordelais. Ses collections constituent un exemple des arts décoratifs français, en particulier bordelais, des XVIIIe et XIXe siècles, et un témoignage de l’histoire de Bordeaux, grand port de négoce au XVIIIe siècle.

A son arrivée à la direction du musée, Constance Rubini a sollicité le Haut Conseil des musées de France pour faire évoluer le nom en « musée des Arts décoratifs et du Design », afin de rendre visible la volonté de l’institution de devenir un important lieu de diffusion de la culture du design en France.

La rétrospective Andrea Branzi, pleased to meet you, l’exposition Oh couleurs, le design au prisme de la couleur, mise en scène par le designer Pierre Charpin, l’exposition consacrée au travail du designer Martin Szekely tout comme les expositions dédiées aux jeunes figures du design, Felipe Ribon, Octave de Gaulle ou actuellement Raphaël Pluvinage et Marion Pinaffo, ont considérablement renouvelé et augmenté la fréquentation du musée.

Depuis cinq ans, le madd-bordeaux développe une programmation conséquente faisant dialoguer Arts décoratifs et Design, notamment à travers la présentation renouvelée de sa collection de design au sein des espaces dédiés aux collections anciennes et l’organisation d’expositions transchronologiques, à l’image de la présente exposition As movable as butterflies. Les chochin du Japon.

Le madd-bordeaux concentre un des axes de sa politique d’acquisition et de son projet scientifique autour des années 1980, qui ont marqué un tournant essentiel dans l’Histoire du design, permettant d’ouvrir à la liberté des propositions que l’on connaît aujourd’hui.

Ce développement culturel a encouragé la création d’un projet d’extension, de modernisation et de réaménagement du musée. Un appel à candidatures a été lancé par la Ville en octobre 2018 pour la rénovation des deux bâtiments : l’ancienne prison (nouvel espace d’exposition depuis 2016) et l’hôtel de Lalande, classés au titre des monuments historiques.

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